Peu avant que l’avion ne s’apprête à décoller, une passagère refuse de s’installer à sa place. Elle entend empêcher le renvoi d’un homme en Afghanistan. Les personnes présentes dans l’avion sont arrachées à leur routine et se trouvent soudain confrontées à l’obligation de prendre position.

Agìr, un Kurde de 19 ans très réservé, fait le récit de sa fuite de la Syrie vers la Suisse. Pendant plusieurs années, Agìr transite par différents pays jusqu’au moment où il arrive en Suisse, après avoir emprunté la route des Balkans. Dans son film d’animation intitulé « Tente 113, Idomèni », le cinéaste Henri Marbacher retrace la fuite d’Agìr en utilisant la voix off. C’est un récit morcelé qui montre à quel point il est difficile pour Agìr de parler de son histoire.

Ce film a été réalisé dans le cadre du Diplôme Bachelor de la HEAD – Genève.

Stéphane a un nouvel emploi dans un supermarché : il doit retirer les produits périmés et les javeliser pour que personne ne puisse s'en servir. S'il s'oppose à cette décision il risque de perdre son travail. En prenant l’exemple de la thématique actuelle du gaspillage alimentaire, ce court métrage invite à réfléchir aux dilemmes, aux conflits d’ordre moral et aux fondements des « bonnes » décisions.

Ce film d'animation fait défiler une succession de selfies. La palette inclut des autoportraits idylliques, politiquement sensibles, embarrassants ou très inquiétants et permet de prendre conscience de notre façon d’utiliser les selfies et de les examiner sous l’angle de leur importance mondiale, historique et sociétale.

Une famille de réfugiés d’origine afghane est arrivée depuis peu en Turquie où elle s’est installée provisoirement. Ali, un garçon d’environ neuf ans, va à l’école. L’après-midi, il travaille comme cireur de chaussures avec son frère cadet Mohammad afin de gagner un peu d’argent pour vivre et financer la suite du voyage. Pendant le travail et le soir, devant la télévision, les deux frères parlent de leur oncle qui, apparemment, est en route vers l’Allemagne en passant par la Bulgarie. Les deux frères ont peur pour lui et s’imaginent qu’il doit se battre contre des loups dangereux.

Hausi, un fervent patriote, mène une vie bien réglée entre ses quatre murs. Le jour où un nouveau voisin d’origine étrangère emménage, le radio ne diffuse plus le jodel familier mais de la musique turque. Les peurs de Hausi prennent une telle ampleur qu’il risque d’étouffer. Son nouveau voisin le sauve : grâce à cela, Hausi peut s’ouvrir à l’inconnu.